Pierre Lune poésies symboliques

L'Argonaute.

Les ailes de ma vie sont punaisées,

La souffrance est bien pire,

Eux se nourrisent de toisons d'or osées,

Moi, piètre Argonaute ne rêve que mourir.

L'acrimonie décroît aux dernières croisées,

Et le venin craché souilla mille créatures aimées.

Que Dieu me rappelle donc en son Saint Colisée,

Peuplé d'âmes sans âmes, de néant affamées.

L'ellipse où gisent les futurs d'avant la voie lactée,

Personne n'y rit, n'y trame, n'y pleure;

Est-ce là quelque propos athée?

Ou quintessence d'un véritable bonheur...?

À ceux qui ne souhaitent renaître,

Aux déçus de l'ecclésiale réalité,

Laissez l'éspérance aux grands prêtres,

Consolez vous! l'univers explosera de ses finalités.

Pierre Lune. Extrait de mon recueil poésies Anachroniques.