La Frontière de tes lèvres
La Frontière de tes lèvres
Moi le Pierrot des espaces étoilés,
L'éternel émigrant des amours impossibles,
Je me tiens devant toi fille des proches galaxies,
Et je m'arrête à la frontière de tes lèvres...
Tu me dis«n'as- tu rien à déclarer
Pas de choses illicites?
Ouvre donc tes valises
Remplies de sentiments impurs...»
«Non je n'ai rien de cela, mes bagages sont vides,
Je ne suis qu'un terrien qui nage dans le spleen.
Je voudrais juste franchir la barrière de ta bouche,
Visiter ton pays de vallons blancs ombrés,
Gravir tes montagnes jumelles...
Et m'égarer un peu à ta source de vie...
« Petits hommes du vieux globe (me dis-tu)
Vous ne pensez qu'à la chair,
Chez nous dans Alpha du Centaure
Les femmes ont dépassé l'envie,
Pour assouvir leur manque de caresses
Elles se servent de l'esprit...»
Mais dans la brume du matin,
Le beau songe pris fin,
Il fallait pourtant que j'y retourne,
En ce bien triste quotidien,
Les Pierrots se perdent se perdent...
Dans des rêves absurdes.
Pierre Lune. Poésie février 2011.
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